ÉVOLUTION DU MARCHE
De nombreux emplois sont à pourvoir dans le secteur du tertiaire. En 2015-2016 le marché de l’emploi s’est « retourné »: il est passé d’une pénurie de postes à une pénurie de candidats.
La population travaillant dans ces secteurs est en moyenne plutôt âgée. Ce secteur est soumis à d’importants départs à la retraite d’ici 2015-2020.
Les métiers liés à la gestion administrative, financière et comptable (gestion et administration des entreprises).
Plutôt des profils de techniciens comptables, administratifs et financiers, Secrétaires, employés de services comptables,
assistants de direction, dirigeants d’entreprise…
Les métiers de la banque et des assurances :
Plutôt des profils de techniciens et cadres de la banque et des assurances
ÉVOLUTION DES RÉMUNÉRATIONS
Les salaires sont toujours attrayants pour les jeunes diplômés et pour le secteur plus généralement. En hausse sensible pour une conjoncture 2018 favorable.
Un jeune diplômé bac plus 5 est rémunéré entre 27.000 et 32.000 euros brut par an à l’embauche.
Il gagne 55.000 à 65.000 euros brut par an après cinq années d’expérience professionnelle.
Les missions sont variées. Les possibilités de progression sont réelles. Ceux qui le souhaitent peuvent reprendre un cabinet. L’économie numérique est un facteur de développement potentiel et constitue une opportunité dans bien des cas
D’autres deviennent associés. Autre atout, la profession se porte bien, quelle que soit la conjoncture économique.
Un diplôme d’expert-comptable et de commissaire aux comptes est une véritable assurance contre le chômage et la certitude de bien gagner sa vie.
Les entreprises recherchent également ce type de compétences
QUELLE VISION POUR L’AVENIR ?
Les experts-comptables et les commissaires aux comptes embauchent et cherchent de nouveaux talents.
«Les 19.000 experts-comptables qui emploient 134.000 salariés recrutent 8.000 collaborateurs par an.
La moitié des 13.500 commissaires aux comptes sont âgés de plus de 50 ans.
La profession aura besoin de recruter 10.000 jeunes dans les dix ans»,
SALAIRES DES CADRES :
En 2016, les salaires des cadres ont augmenté de 0,9 %, (données INSEE). Au plus fort de la crise en 2009 et en 2010, les salaires des cadres avaient même baissé : respectivement de 1,6 % et 1,9 %. Mais ils ont aussi connu des augmentations tournant autour des 3 %. Ainsi en 2011, les salaires des cadres avaient grimpé de 2, 9 %. Et en 2012, la hausse était de 2,4 %. Il n’en a rien été, une année plus tard, les salaires stagnaient presque (+ 0, 5 % en 2013-2014). En 2016, c’est un peu mieux. Et pour 2018, il ne faut pas s’attendre à des hausses très marquées. La prudence est de mise au sein des entreprise car la visibilité de l’horizon économique est mauvaise. La confiance fait son retour progressivement, tout comme l’investissement, ce qui produit une conjoncture qui s’inscrit dans un environnement économique hexagonal dont les moteurs de la croissance deviennent des phénomènes internes et macro – économiques opportuns: taux de base bancaire, parité Euro-dollars, de ce fait, l’économie au quotidien et surtout dans les PME commence à décoller. Souhaitons que la problématique « Gilets-Jaunes » conduise à un faible ralentissement qui risque, à son tour, de freiner l’évolution des rémunérations par un coût exorbitant.
Voici le résultat de la compilation de nos données sur les différents postes placés en 2018.